Alice partage son témoignage poignant sur les migraines chroniques, une maladie invisible mais profondément handicapante.

Dès son plus jeune âge, Alice a souffert de maux de tête, mais c’est à l’adolescence que les crises migraineuses sont devenues véritablement invalidantes. Elle raconte comment la douleur pouvait la clouer dans une pièce sombre, dans un silence absolu, parfois jusqu’à en vomir, et comment ces épisodes ont eu un impact direct sur sa vie personnelle et professionnelle, l’obligeant notamment à renoncer à sa vocation initiale dans l’enseignement.

Au fil des années, Alice a dû apprendre à vivre avec cette douleur, à « faire comme si de rien n’était », en s’appuyant sur des traitements puissants (comme les triptans), mais aussi des méthodes plus naturelles comme le froid ou les bains. Elle évoque également les rares périodes de répit, notamment pendant sa grossesse et lors de son suivi pour l’endométriose, avant de découvrir qu’elle était en ménopause précoce – un diagnostic qui a marqué un tournant en réduisant fortement la fréquence de ses crises.

Au-delà de la souffrance physique, Alice livre une réflexion plus large sur l’écoute de soi, l’importance de ralentir, de ne plus se battre contre son corps, et d’accepter ses limites. Elle aborde aussi son cheminement personnel vers plus de bienveillance envers elle-même, et l’envie de transmettre ces valeurs à sa fille.