Marcel revient sur un épisode marquant de son enfance : la maladie qui a bouleversé sa vie alors qu’il n’avait que six ans. Alors en classe de CP, il contracte une primoinfection tuberculeuse, probablement transmise par son institutrice, elle-même atteinte de la tuberculose sans que personne ne le sache. Ce diagnostic, bien que tardif, permettra non seulement à Marcel de recevoir les soins nécessaires, mais contribuera également à sauver la vie de son enseignante, chez qui la maladie sera ainsi dépistée.

Marcel raconte avec émotion les trois mois passés alité, les traitements de l’époque — les antibiotiques à la petite cuillère, les piqûres, et même une prescription étonnante : un quart de litre de vin quotidien, sur avis médical. Il évoque avec tendresse le rôle crucial de sa mère et de l’amour maternel dans sa guérison. À travers ce récit, Marcel met en lumière les pratiques médicales d’une autre époque, tout en partageant un souvenir personnel empreint de gratitude, de fragilité et de résilience.