Aïssa partage ses réflexions issues de ses voyages et de ses rencontres avec différentes cultures. Pour lui, chaque culture a une valeur propre et mérite le respect. La culture, dit-il, est essentielle : elle relie un individu à ses origines, lui donne une direction et structure son existence. Mais il rappelle aussi qu’en collectivité, il est parfois nécessaire de faire abstraction de certaines particularités culturelles afin de vivre ensemble harmonieusement.

Aïssa évoque ensuite son dernier voyage à Dubaï, une expérience marquée par des contrastes forts. D’un côté, il fut déçu par la modernité de la ville, construite sur un modèle capitaliste importé, qu’il juge inadapté au climat et au mode de vie local. De l’autre, il trouva dans les vieux quartiers une authenticité préservée, un urbanisme traditionnel pensé pour résister à la chaleur et une ambiance plus humaine et sociale.

Mais ce qui l’a le plus marqué, c’est la réalité sociale : il fut choqué par l’exploitation des travailleurs immigrés venus d’Asie, soumis à des conditions très difficiles. En parallèle, il observa une élite locale bénéficiant d’une grande aisance, parfois même sans travailler. Ces écarts l’ont profondément questionné, rappelant les leçons de ses lectures, notamment celles d’Émile Zola, sur les ravages de l’exploitation humaine.

Au final, ce voyage fut pour Aïssa une expérience de remise en question et de réflexion personnelle. Il en retint qu’en découvrant le monde, on apprend aussi sur soi-même, et surtout qu’il faut mesurer la chance que l’on a de vivre dans un pays où des valeurs comme la liberté et la dignité humaine sont défendues. Pour lui, cela confirme son attachement à la République et à ses principes.

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