Quand la nécessité devient passion : le parcours culinaire de Jean-François

Jean-François raconte son rapport à la cuisine, né non pas dans l’enfance, mais par nécessité, le jour où il s’est retrouvé seul. Longtemps, dans son premier couple, la cuisine n’était pas un espace pour lui : il n’y entrait que pour débarrasser, jamais pour cuisiner. Mais cette contrainte est devenue une découverte, puis une véritable passion.

Bon vivant assumé, Jean-François aime inventer, improviser, « bricoler » en cuisine. Il préfère créer avec trois fois rien plutôt que suivre à la lettre une recette parfaite achetée dans une épicerie fine. Il veille à ne rien gaspiller, un héritage direct de sa mère, qui a connu la faim et le manque dans sa jeunesse — ce qui a façonné chez lui un rapport très profond à la nourriture.

Aujourd’hui, la cuisine est pour lui une manière de partager. Grâce à ses expériences internationales, il explore des cuisines du monde et fait découvrir à ses amis des saveurs qu’ils ne connaissent pas. Ses plats thaïlandais, en particulier, sont très demandés — une cuisine authentique, épicée, bien loin des versions banalisées servies dans les restaurants asiatiques grand public.

Plus qu’une passion culinaire, Jean-François parle ici d’un art de vivre : créer, surprendre, transmettre… et rassembler autour de la table.