Virginie partage sa vision d’être une femme aujourd’hui, entre pressions sociales, quête de liberté et affirmation de soi.
Elle décrit combien il est difficile, à son sens, de répondre aux standards imposés : avoir les cheveux lisses, être mince, maquillée, toujours impeccable. Une image de la féminité qui, selon elle, ne lui correspond pas et ne devrait définir aucune femme. Virginie revendique le droit d’être soi-même — libre, naturelle, en survêtement ou en jupe, peu importe — sans subir le regard des autres. Pour elle, la véritable féminité réside dans la liberté d’être comme on veut.
Elle évoque également sa part de masculinité, qu’elle retrouve dans son humour spontané, son aisance à se moquer gentiment et son goût pour le sport. Passionnée de rugby et de tennis, elle a toujours aimé cet univers actif et franc, souvent perçu comme masculin, mais dans lequel elle se sent à l’aise et authentique.
Enfin, Virginie revient sur sa relation avec les hommes : plus jeune, elle se sentait plus proche d’eux, trouvant leurs conversations plus naturelles que celles centrées sur l’apparence ou la mode. Aujourd’hui, elle entretient des relations cordiales et équilibrées, mais se consacre avant tout à elle-même, à sa propre construction et à son épanouissement personnel.
Ce portrait d’une femme libre et lucide met en lumière un regard honnête et sans filtre sur la condition féminine contemporaine, entre contraintes, évolutions et désir profond d’authenticité.