Jack partage sa passion pour la cuisine et son lien profond avec cet art qu’il considère comme universel. Issu d’un milieu modeste, Jack raconte comment la cuisine a toujours occupé une place centrale dans sa famille, même en période de difficultés financières. Il évoque des souvenirs marquants, notamment l’histoire de son grand-père, cuisinier sur des bateaux, qui, pendant la guerre, chapardait des denrées pour nourrir sa famille. Grâce à lui, même des plats simples comme des pommes de terre semblaient différents chaque jour, simplement en changeant leur nom, car, comme il le dit lui-même en citant Lacan, « le mot transforme la chose. »
Jack explore également les aspects philosophiques et anthropologiques de la cuisine. Pour lui, cuisiner, c’est bien plus que se nourrir : c’est un rituel, un sacrifice du vivant, et une transformation qui mêle savoir-faire, outils, et maîtrise du feu. Passionné par les cuisines du monde entier, il considère que la nourriture va bien au-delà de l’acte de s’alimenter, incarnant des traditions et des rituels communs à toutes les cultures.
Il met aussi en avant l’importance du partage dans la cuisine. Jack regrette que le libéralisme moderne ait tendance à fragmenter ce moment précieux, alors que, dans de nombreuses cultures, le repas est un moment clé de convivialité et de lien social. En tant que formateur, il a souvent abordé ces sujets sous l’angle anthropologique, explorant les rapports entre nourriture, traditions, et société.
Avec passion et profondeur, Jack nous invite à repenser notre rapport à la cuisine comme un art universel qui dépasse les frontières culturelles et sociales, tout en soulignant son rôle essentiel dans la construction du lien humain. Une réflexion riche et inspirante à découvrir !