Alice partage une réflexion lucide, parfois provocatrice, sur ce que signifie être une femme en 2024. Selon elle, le vrai enjeu n’est pas de revendiquer sans cesse des droits, mais d’assumer pleinement ses choix. Elle dénonce certaines contradictions du féminisme moderne, où certaines femmes revendiquent la liberté… tout en se réenfermant elles-mêmes dans de nouvelles injonctions : être parfaite, épilée, multitâche, irréprochable.

Elle souligne que la charge mentale, souvent prise par les femmes, est aussi parfois acceptée — voire imposée par elles-mêmes — dès le début d’une relation, dans une volonté de tout gérer. Elle rappelle que tout est question de choix assumés : carrière, maternité, façon de s’habiller, liberté personnelle… mais qu’on ne peut pas tout vouloir sans accepter les conséquences.

Alice pointe aussi un paradoxe contemporain : il est devenu difficile d’être une femme, mais peut-être tout autant d’être un homme aujourd’hui. Entre revendications légitimes et dérives d’hypocrisie, elle appelle à un retour à quelque chose de simple et essentiel : un monde de respect mutuel, dépourvu d’injonctions et d’individualisme.