Bruno raconte une parenthèse intime et inattendue de sa vie : une période où, sans savoir pourquoi, il s’est mis à écrire de la poésie. Lui qui ne se considère pas comme un créatif « épanoui » a pourtant traversé un moment profondément inspiré, à Paris, au moment de la naissance de sa fille Julie. C’est là qu’il a écrit des poèmes sur la vie, l’amour, la mort, et sur cette nouvelle existence qui arrivait dans la sienne.

Il explique que cette aventure poétique n’a duré qu’un temps — un ou deux ans — une sorte d’élan intérieur fugace, mais authentique. Pourtant, l’écriture, elle, ne l’a jamais vraiment quitté. Bruno parle alors de son plaisir à écrire des lettres, notamment à son père, ou encore une longue correspondance avec Christelle. Il aime cette manière de laisser les mots venir sans tout planifier, de commencer une phrase sans savoir où elle va finir.

Aujourd’hui encore, il aime écrire pour des moments importants — des cérémonies, des messages pour ses proches — tout ce qui porte du sens humain. Il n’en a jamais fait une démarche artistique « officielle », mais l’écriture reste pour lui un espace de sincérité et de liberté.

Une histoire simple, touchante, et profondément humaine — où la création n’est pas une carrière, mais un élan du cœur.