Je suis capable de courir un 10000 mètres en 35 minutes

Aïssa partage son parcours et son expérience en tant que coureur spécialisé dans différentes disciplines d’athlétisme, allant du 3 000 mètres au 10 000 mètres. Passionné par la course à pied, il raconte comment, il y a 7 ans, un entraîneur devenu ami a découvert son potentiel sur le 10 000 mètres et l’a guidé grâce à des programmes d’entraînement rigoureux. Aujourd’hui, Aïssa atteint un niveau interrégional avec un chrono impressionnant de 35 minutes sur la distance.

Aïssa explique en détail les spécificités des courses sur route comme le 10 000 mètres, le semi-marathon et le marathon, qui se déroulent sur des parcours homologués par la Fédération Française d’Athlétisme. Contrairement aux trails ou ultra-trails, ces courses suivent des normes strictes en matière de dénivelé et de chronométrage, assurant des conditions de course équitables pour tous les participants.

Il partage également son avis sur les trails, des courses de plus en plus populaires organisées sur des terrains accidentés et vallonnés. S’il reconnaît leur intérêt, Aïssa met en garde contre certains parcours volontairement difficiles, qui augmentent les risques de blessures pour les coureurs. Il insiste sur la nécessité pour les organisateurs de prendre en compte la préparation physique des participants.

Dans un second temps, Aïssa dévoile les différences d’entraînement entre les courses sur route et les trails. Pour un 10 000 mètres, il privilégie les sorties longues de 12 à 15 kilomètres, les séances de fractionné sur piste et des entraînements en fartlek, une méthode scandinave alliant vitesse et endurance sur terrain légèrement vallonné. Ces méthodes l’ont conduit à une progression remarquable, lui permettant d’améliorer ses performances. À titre d’exemple, il raconte une séance de 12 x 500 mètres réalisée à une allure de 3 minutes 20 au kilomètre.

À l’opposé, la préparation pour un trail repose sur des sorties longues en terrain difficile, avec des montées et descentes brutales pour renforcer le corps et habituer les muscles à la difficulté. Cela implique des heures d’entraînement, pouvant aller jusqu’à 4 à 6 heures d’effort en pleine nature.

Aïssa conclut en expliquant que, bien qu’il ait pratiqué les deux disciplines, les courses sur route et les trails appartiennent à deux mondes différents, chacun nécessitant une préparation physique et mentale adaptée.