Luisa partage une réflexion profonde sur son expérience de militante syndicaliste et sur les défis auxquels les femmes sont confrontées dans ce domaine. Peut-on être femme, développer un rapport de force nécessaire dans les luttes syndicales, et conserver son identité sans être perçue comme masculine ? Luisa explore cette question en revenant sur son parcours, fait de combats intenses où il a souvent fallu s’affirmer dans des environnements rudes et parfois très masculins.
À travers des anecdotes marquantes, comme son intervention lors d’une grève dans un atelier de boucherie, elle montre comment le militantisme exige de dépasser les stéréotypes de genre. Selon elle, défendre les droits des salariés, qu’ils soient bouchers ou assistantes maternelles, implique de transcender les catégories « femme » ou « homme » pour se concentrer sur l’essentiel : la justice sociale et la défense des travailleurs.
Luisa critique aussi les débats sur la parité, qu’elle considère comme stériles lorsqu’ils se focalisent uniquement sur des quotas. Pour elle, le militantisme n’a pas de genre : il repose sur des valeurs, des principes, et la capacité à incarner les revendications des autres. Elle estime que la vraie force d’un militant réside dans son engagement, et non dans son identité homme ou femme.
Un témoignage puissant et inspirant qui invite à repenser les notions de genre, de parité, et l’essence même du combat syndical.