André se confie sur ses parents, son village et sa jeunesse

André revient sur ses racines profondes dans un petit village du Gers, à Lombès, où il a grandi fils de paysan au sein d’un environnement simple mais exigeant. Élevé dans une famille de travailleurs, entouré de valeurs fortes comme le respect, la parole donnée et l’humilité, il raconte comment cette enfance rurale très libre — entre ferme, rugby et vie de village — a façonné son caractère.

Il évoque l’influence marquante de ses parents : un père paysan, ancien rugbyman devenu maire pendant 35 ans, autoritaire mais entier ; une mère aimante mais usée par la vie, avec qui il finira par vivre à nouveau après son propre divorce, dans une relation profondément touchante. André parle sans filtre de l’éducation rude, des silences, du manque de mots d’amour, de l’absence totale de valorisation — et des traces que cela a laissé.

Il revient également sur son parcours scolaire atypique : élève dernier de classe jusqu’au CM2, incompris par le système, puis soudain excellent en math mais toujours en difficulté en français à cause de son écriture. Il raconte sa bataille avec les mots, ses complexes, puis sa rencontre déterminante avec celle qui lui apprendra, tardivement, à écrire correctement.

Avec sincérité et recul, André partage les paradoxes de son enfance entre liberté totale, responsabilité à la ferme et rébellion permanente. Il parle de ses rêves d’enfant, de ses sœurs, dont une disparue tragiquement, et trace un portrait vibrant d’une époque, d’un territoire, et d’une éducation à l’ancienne — parfois dure, souvent injuste, mais profondément formatrice.