Dans ce témoignage, Luisa partage son profond changement de rapport à l’information, survenu notamment depuis la crise du Covid-19. Submergée par un flux constant de nouvelles anxiogènes, elle a fait le choix conscient de s’en détacher pour préserver sa santé mentale. Aujourd’hui, elle ne consacre plus qu’une heure – tout au plus – par semaine à l’actualité, privilégiant une prise de recul salutaire.

Luisa évoque aussi son intérêt pour les sujets écologiques, mais avec une grande lucidité : elle refuse désormais de regarder des contenus qui ne montrent que le pire, sans perspective d’amélioration ou d’action concrète. Ce rejet n’est pas un désengagement, mais une forme de protection face à l’impuissance ressentie.

Elle revient sur l’expérience marquante du premier confinement, période pendant laquelle la nature a repris ses droits de manière spectaculaire. Ce moment lui avait donné l’espoir que la société allait enfin prendre conscience de l’urgence de ralentir, de changer de modèle. Mais très vite, elle a vu cet élan retomber, remplacé par une reprise frénétique de la consommation et de la course au « toujours plus ».

À travers ses mots, Luisa questionne notre rapport au progrès, au béton, à la croissance, et appelle à une véritable pause collective pour repenser nos priorités. Ce récit est à la fois une critique lucide de notre monde actuel et un appel à la réflexion, à la décélération, et à la conscience écologique et sociale.
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