Dans le cadre de la première journée des jardins partagés de l’Hérault, Les jardins de la Thau-pinière de Mèze ont également proposé une rencontre philosophique avec Michel Negrell qui évoque à ses auditeurs « le Jardin d’Epicure ». Ce jardin fut fondé en 300 avant J.C. par Epicure.
L’épicurisme (ou la doctrine d’Épicure) est une école philosophique fondée à Athènes par Épicure en 306 av. J.-C.
Elle entrait en concurrence avec l’autre grande pensée de l’époque, le stoïcisme, fondé en 301 av. J-C. L’épicurisme est axé sur la recherche d’un bonheur et d’une sagesse dont le but est l’atteinte de l’ataraxie, la tranquillité de l’âme. C’est une doctrine matérialiste et atomiste.
Son héritage a été revendiqué par le matérialisme moderne (Marx notamment1 ). Le but de l’épicurisme est d’arriver à un état de bonheur constant, une sérénité de l’esprit, tout en bannissant toute forme de plaisir non utile2 (prolongé ou non).
L’épicurisme est aussi désigné par métonymie comme l’école du Jardin, Épicure ayant établi son école dans un petit jardin acquis à Athènes.
L’épicurisme professe que pour éviter la souffrance il faut éviter les sources de plaisir qui ne sont ni naturelles ni nécessaires. Il ne prône donc nullement la recherche effrénée du plaisir, comme beaucoup le pensent à tort. Cette vision erronée, favorisée il est vrai par des personnes comme Horace, qui se définissait lui-même comme un « petit cochon du jardin d’Épicure », a été soulignée par l’Église catholique, qui rejetait le matérialisme de cette philosophie. (source : wikipedia)