Claire se penche sur ses racines et ses fondations personnelles, offrant une réflexion profonde sur les influences qui ont façonné sa vie. Elle commence par évoquer l’importance de son grand-père paternel, une figure centrale dans son développement, qu’elle associe à des valeurs de travail acharné et d’indépendance. Ce grand-père, qui a su se forger seul malgré l’absence d’une figure paternelle, incarne pour Claire l’idée de racines solides, et c’est principalement à travers lui qu’elle se sent ancrée dans le monde.
Claire souligne que, bien qu’elle ait des parents qu’elle respecte et aime, c’est auprès de ses grands-parents, et surtout de son grand-père, qu’elle a trouvé les fondations de sa personnalité. Dès l’adolescence, vers 15 ans, elle se sentait déjà déterminée et confiante dans ses choix de vie, une assurance qui l’a accompagnée lorsqu’elle a quitté le foyer familial très tôt.
Elle parle également des leçons apprises de ses parents, décrivant une famille où l’optimisme et la joie de vivre sont primordiaux. Bien que ses parents n’aient pas suivi de parcours intellectuel poussé, ils lui ont transmis l’amour du partage, la convivialité, et une certaine simplicité de vie qui lui ont donné une base solide.
En se remémorant son enfance, Claire se décrit comme une enfant calme, passionnée par le dessin et la lecture, mais peu attirée par les jeux traditionnellement féminins. Elle avait déjà à l’époque un fort désir de voyage, une aspiration qui a marqué son parcours ultérieur.
Lors de son passage au collège, Claire, autrefois élève brillante, a vu ses performances scolaires chuter en raison d’une grande déception amoureuse, un événement marquant qui a influencé sa trajectoire académique. Elle admet avoir traversé une période de révolte et de déprime, se déconnectant peu à peu de l’école.
Claire aborde ensuite la complexité de ses relations avec ses deux frères. Elle explique qu’en tant qu’aînée, elle a souvent dû jouer un rôle protecteur, notamment envers son frère Olivier, avec qui elle partage peu d’intimité en raison de son éloignement émotionnel et géographique. À l’inverse, avec son frère cadet Pascal, elle entretient une relation plus proche, marquée par une grande complicité malgré leur différence d’âge de 12 ans et demi. Elle se rappelle également de son rôle maternant envers lui, l’accompagnant dans ses premiers pas vers l’autonomie.
Claire termine en partageant ses rêves d’adolescente, notamment son attrait pour le voyage et son intérêt pour des cultures lointaines comme celle du Pérou, bien qu’elle n’ait jamais concrétisé ce rêve. Elle se souvient de l’époque où elle aspirait à l’indépendance, avec le désir d’avoir son propre espace de vie, où elle pourrait être totalement elle-même.
Enregistrement effectué en 2021