Céline partage sa façon de communiquer avec ses proches. Elle revient sur les dynamiques particulières qu’elle entretient avec des membres de sa famille comme William et Malori, soulignant que leurs caractères similaires peuvent parfois rendre les échanges maladroits. Céline évoque aussi l’impact des non-dits familiaux, hérités notamment de son histoire personnelle et de ce qu’ont traversé ses parents. Pour elle, ces silences étaient souvent perçus comme une manière de protéger les autres – notamment elle-même et son frère – mais ont parfois eu l’effet inverse, causant des tensions ou des incompréhensions.

Elle décrit un schéma émotionnel répétitif : encaisser sans rien dire, accumuler, puis finir par exploser, parfois de façon brutale ou maladroite. Elle distingue bien cela du déni : il ne s’agissait pas de refuser de voir la réalité, mais plutôt de choisir de ne pas exprimer certaines choses, pensant que c’était « mieux comme ça ».

Céline confie qu’elle aimerait parfois que les choses soient dites avec plus de douceur, de nuance, pour éviter que les mots blessent ou dépassent la pensée. Finalement, elle reconnaît que, sauf avec son mari et sa fille, sa communication reste parfois imparfaite, même si elle tend vers plus de conscience et de justesse.
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