Marie-Hélène partage une réflexion profonde sur son plus grand regret, un sujet qui l’amène à explorer la notion même de regret. Elle explique sa difficulté à définir ce terme, qui peut englober des choix non réalisés ou des actions entreprises. Après une introspection, elle confie que ce qui la touche le plus est la distance qui la sépare d’une partie des gens qu’elle aime.
Marie-Hélène ne regrette pas les choix de vie qu’elle a faits, ni le fait d’avoir construit une nouvelle vie ailleurs. Cependant, elle ressent un manque lié à l’impossibilité de partager le quotidien et les petits moments précieux avec ses proches restés au Canada. Elle met en lumière l’importance de ces instants simples, qui nourrissent l’intimité et la proximité dans les relations familiales. Malgré ses efforts pour entretenir ces liens à distance, elle admet que rien ne remplace la connexion vécue au jour le jour.
Elle évoque avec émotion sa grande famille canadienne : ses parents, ses frères et sœurs, ses neveux et nièces, qui ont joué un rôle central dans son enfance et sa jeunesse. Bien qu’elle se sente chanceuse de retrouver sa place à chaque visite, elle ne peut s’empêcher de regretter de ne pas pouvoir partager tous ces petits moments qui font la richesse de la vie de famille.
À travers ce témoignage sincère, Marie-Hélène invite à réfléchir sur l’impact de la distance dans les relations, et sur ce que cela signifie de vivre pleinement sa vie tout en portant en soi un attachement profond à ses racines. Une réflexion touchante et universelle sur la dualité entre l’éloignement et l’amour familial.