Bruno partage son rapport intime et nuancé au voyage et à la découverte des cultures.
Contrairement à ceux qui sont naturellement attirés par l’aventure ou les destinations lointaines, Bruno avoue n’avoir que peu voyagé dans sa vie. Le simple fait de planifier un voyage le bloque – choisir une destination, réserver des billets… Ce n’est pas pour lui. Il reconnaît que, s’il ne bénéficie pas de l’impulsion de quelqu’un d’autre, il reste sur place. Pourtant, il raconte avec émotion ses rares expériences à l’étranger, qui l’ont profondément marqué.

Bruno évoque notamment ses deux séjours à New York, une ville dont il est littéralement tombé amoureux. Ce qui l’a séduit ? L’organisation rigoureuse de la ville, son architecture verticale rassurante, et surtout ce sentiment de liberté de circulation sans se perdre. New York lui a offert une diversité culturelle inédite, presque comme un tour du monde concentré. Il y a ressenti une forme de plénitude inhabituelle pour lui, qui d’ordinaire n’aime pas les grandes villes ni les contraintes du voyage. Il décrit des scènes de vie, des ambiances de film, et des émotions intenses comme si elles sortaient tout droit d’un rêve éveillé.

Bruno revient aussi sur ses échanges musicaux en Roumanie, à travers plusieurs tournées avec son groupe. Dans le nord rural du pays, il a découvert une population attachée à des valeurs simples, loin du matérialisme occidental. Ce contraste fort avec la société française lui a laissé une impression durable : celle d’une humanité plus directe, plus généreuse, plus authentique. Il y a vu un mode de vie qui lui a semblé plus noble dans sa simplicité et son sens du partage.
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