Bambou partage sa vision intime du foyer et de la maternité. À travers son histoire, elle dévoile deux images très différentes mais essentielles à son équilibre : d’un côté, un foyer ouvert, chaleureux, vivant, presque comme une auberge espagnole où la porte reste ouverte et où chacun est libre de venir partager un moment. De l’autre, un lieu de solitude douce, un cocon dans lequel elle peut se reposer, se recentrer et enfin se sentir chez elle.
Bambou raconte aussi sa difficulté passée à s’approprier certains lieux, notamment son appartement d’étudiante dans lequel elle ne parvenait pas à rester. Il aura fallu le confinement pour qu’elle puisse enfin habiter pleinement cet espace et comprendre qu’un “chez soi” se construit avec du temps, de la présence et de l’attachement. Aujourd’hui encore, dans son nouvel appartement, elle réapprend ce processus.
Elle partage ensuite sa vision profonde de la maternité, qu’elle associe au mot “porter” dans toutes ses dimensions. Porter physiquement un enfant pendant la grossesse, mais aussi porter au sens d’accompagner, sécuriser, transmettre et offrir un environnement affectif et matériel stable. Elle n’a aucune envie d’avoir un “mini-elle” : elle souhaite que ses futurs enfants développent leurs propres idées, leurs propres goûts, même si cela implique de la contradiction.
Enfin, Bambou exprime un souhait simple et puissant : que ses enfants sachent que sa porte leur sera toujours ouverte, qu’ils seront aimés quoi qu’il arrive, et qu’ils auront la liberté d’être pleinement eux-mêmes. Plus qu’un héritage précis, elle veut leur transmettre un espace d’amour, de dialogue et de confiance.