Mathilde raconte que devenir mère n’a pas été un instant magique, mais un véritable chemin initiatique. Elle parle du foyer comme d’un feu intérieur, un lieu de chaleur, de présence et de lenteur. Elle témoigne de ce moment où on croit être prête — puis on réalise qu’on ne sait rien. Aucun instinct immédiat, aucune évidence. Juste un face-à-face brut avec la vie.
Grâce à sa sœur et à une sage-femme exceptionnelle, elle a découvert que la maternité ne se subissait pas : elle s’enfante. Elle ne cache pas la peur, le désarroi, l’absence d’amour fulgurant à la naissance — mais aussi la plus belle des vérités : l’amour peut naître de la connaissance.
Devenir mère, pour Mathilde, n’est pas un état. C’est une traversée.
Et aujourd’hui, elle n’espère qu’une chose : que ses enfants se souviennent de l’amour immense, de la générosité, et de cette présence sur laquelle ils pourront toujours revenir.