Dans cette interview, Yvon partage sa réflexion sur l’évolution de l’Église catholique et de la pratique religieuse en France. Selon lui, tant qu’il y aura des personnes prêtes à ouvrir la Bible et à la lire, la foi ne disparaîtra pas, même si le nombre de pratiquants et de prêtres diminue.
Il rappelle que cette baisse des vocations ne date pas d’hier : elle a commencé dès la fin des années 1950, à l’époque du concile Vatican II. Yvon explique que l’Église avait longtemps bénéficié de la chrétienté, période où elle exerçait un pouvoir considérable sur la société et jusque dans l’intimité des familles. Mais il considère que la fin de ce pouvoir a été une chance, car l’Évangile n’est pas affaire de domination mais de service, à l’image du Christ. Aujourd’hui, l’Église ne cherche plus à imposer la foi, elle la propose, et cela lui paraît beaucoup plus juste.
Pour lui, les grandes étapes de cette évolution sont marquées par des événements comme la Révolution française ou la séparation de l’Église et de l’État. Si cette séparation a d’abord été vécue comme une perte, elle est apparue, avec le temps, comme une source de liberté à la fois pour l’Église et pour la société.
Yvon insiste aussi sur les causes de la diminution des vocations sacerdotales : une remise en question générale des institutions, la perte de la place centrale du prêtre dans la communauté, la difficulté à s’engager durablement dans la société actuelle, et le recul global de la foi. Pour lui, il s’agit d’un phénomène multifactoriel qui reflète les transformations profondes de notre époque.
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