Créer une ville flottante pour sauver nos territoires engloutis

Fanny, architecte passionnée, revient sur une expérience marquante de son parcours : sa participation à un concours d’idées organisé par Jacques Rougerie, architecte visionnaire spécialisé dans les liens entre architecture, mer et espace.

Dans ce témoignage, elle partage les contraintes du métier d’architecte au quotidien, souvent limité par les normes, les règles urbanistiques et les impératifs techniques. Pour s’évader de ce cadre rigide, Fanny décide en 2013 ou 2014, avec un collègue, de s’engager dans un concours créatif autour de trois grandes thématiques : l’espace, la montée du niveau des océans, et l’architecture marine. Ensemble, ils choisissent de travailler sur l’enjeu crucial de la montée des eaux.

Libérés des contraintes habituelles (budgets, réglementation, faisabilité immédiate), ils imaginent un projet ambitieux et utopique : « Les Anneaux des Mers », des structures flottantes en forme d’anneaux, capables de s’installer sur la terre ferme puis de flotter en s’adaptant à la montée progressive des océans. Chaque anneau, pensé à l’échelle d’une ville comme Montpellier, est autonome : il combine habitat, agriculture, circulation, et un port intérieur. Modulables et regroupables, ces anneaux forment une nouvelle manière d’habiter le monde en mutation climatique.

Le projet se classe 70e sur plus de 1700 participants – une vraie fierté pour Fanny, malgré l’investissement de plusieurs mois sans contrepartie financière. Elle évoque ce moment comme un puissant exercice de liberté architecturale, de projection et de remise en question, difficile à reproduire aujourd’hui avec les impératifs professionnels, mais profondément formateur.
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