Bruno raconte son rapport complexe au physique et à l’image qu’il renvoie. Pour lui, le regard des autres a toujours eu de l’importance, que ce soit dans la vie quotidienne, dans le monde professionnel ou dans les interactions sociales. Il explique que, selon lui, l’apparence joue toujours un rôle, même lorsqu’on prétend le contraire : à compétences égales, la manière dont une personne se présente peut influencer la manière dont elle est perçue.
Malgré cela, Bruno a longtemps négligé son apparence. Pendant des années, en tant que professeur, il se souciait peu de sa tenue, de ses cheveux ou de son style. Avec le temps, il a commencé à faire davantage attention, notamment en raison de la place grandissante de l’image dans la société, mais sans jamais se créer un rôle ou un personnage. Il insiste d’ailleurs sur le fait qu’il a toujours été le même, à l’école comme dans la vie privée, contrairement à certains collègues qui jouaient un véritable rôle en classe.
Il revient également sur la manière dont son rapport au physique est lié à son passé. Très maigre dans sa jeunesse, marqué par un corps fragile et des complexes, il a fini par se tourner vers le développement physique et la musculation. L’influence de films d’action et le décalage entre son image et ce qu’il souhaitait renvoyer ont renforcé ce besoin de transformer son apparence. À travers son témoignage, Bruno met en lumière un sujet universel : le poids du regard des autres, l’importance de l’image, et la quête d’authenticité malgré ces injonctions sociales.