Dans ce témoignage, Philippe revient sur la manière dont il a traversé l’année pandémique, qu’il décrit comme particulièrement éprouvante. Comme beaucoup, il a ressenti un profond repli sur lui-même, non pas dans la colère ou la violence, mais dans une volonté de se protéger, de réduire les interactions et d’éviter les frictions avec l’extérieur.
Il explique son choix de ne pas critiquer publiquement le gouvernement ni les décisions politiques pendant la crise, préférant garder une forme de retenue qu’il compare à une « union nationale ». Un choix mal compris par certains, qui assimilent son silence à une approbation. Philippe précise pourtant qu’il a un regard très critique, mais qu’il préfère reporter ce débat à après la crise, quand viendra le temps du bilan.
Ce qui l’affecte le plus, c’est la libération massive de haine et de colère qu’il observe autour de lui, notamment sur les réseaux sociaux. Il constate que les discours négatifs, critiques et violents y rencontrent un large écho, alors que les paroles positives ou apaisantes passent presque inaperçues. Cette amplification constante de la rancœur le déprime, l’inquiète et le fatigue profondément.
À travers ce partage, Philippe met en lumière une fracture grandissante dans la société, où la violence verbale semble prendre le dessus sur la recherche de liens et de positifs. Pour lui, il est urgent que cette spirale se termine, car elle est en train d’user les individus et d’abîmer le vivre-ensemble.
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