Frédérique partage son expérience personnelle et ses réflexions profondes sur la dépression, qu’elle décrit comme « le cancer de l’esprit ». Elle revient sur le combat de sa mère contre cette maladie, une lutte qui a profondément marqué leur famille. Frédérique raconte les défis de l’entourage face à la dépression, comparant cela à tenter de sauver une personne qui se noie, avec le risque de se faire entraîner.
Elle évoque les moments difficiles de son propre parcours, les nombreux efforts pour aider sa mère, et le rôle des traitements, parfois inefficaces voire contre-productifs. Elle explique comment sa mère a fini par s’en sortir, non pas grâce aux médicaments, mais en trouvant en elle-même la force de dire « stop ».
Frédérique parle également des répercussions de cette période sur leurs relations familiales, notamment après le décès brutal de son frère. Elle décrit le mélange complexe d’émotions, allant de la colère irrationnelle à la nécessité de rester forte pour soutenir sa mère.
Dans un registre plus personnel, Frédérique aborde son choix de protéger son fils, Bastien, des aspects les plus sombres de son histoire. Elle partage son désir de lui offrir une enfance légère et positive, tout en maintenant une transmission symbolique de l’histoire de son oncle.
Ce témoignage puissant met en lumière les multiples facettes de la dépression, non seulement comme une maladie individuelle, mais aussi comme un poids qui affecte profondément l’entourage. Frédérique nous invite à réfléchir sur l’importance du soutien, de la résilience et du dialogue pour surmonter de telles épreuves.