Luisa partage ici un témoignage sincère et profondément libre sur ce que signifient pour elle des notions comme le “foyer”, la maternité et la transmission. Pour elle, le mot foyer est chargé de stéréotypes dépassés, liés à une vision traditionnelle de la femme au foyer qui ne correspond pas à sa conception de la liberté. À l’inverse, elle parle avec chaleur d’une maison ouverte, vivante, traversée par des enfants, des voisins, des proches : un véritable lieu de vie plutôt qu’un foyer figé.

Elle raconte ensuite son choix assumé de ne pas avoir d’enfant, un choix qu’elle ne regrette pas et qu’elle considère comme essentiel dans une société où les femmes peuvent enfin décider librement de leur trajectoire. Selon elle, devenir parent doit être une décision réfléchie, personnelle, jamais une obligation sociale. Elle rappelle qu’on n’enseigne pas assez aux jeunes qu’ils ont le droit de choisir, et que l’épanouissement vient justement de cette liberté.

Même si elle n’est pas mère, Luisa s’épanouit pleinement dans son rôle de tata et dans sa relation avec les enfants qui croisent sa route. Elle espère leur transmettre quelque chose — peut-être une graine de liberté — sans jamais chercher de reconnaissance ou d’héritage symbolique. Pour elle, si un jour un enfant devenu adulte lui disait : « Je suis libre dans mes choix », ce serait la plus belle trace qu’elle aurait pu laisser.

Un témoignage puissant et lumineux sur la liberté, l’autonomie, et les mille façons d’aimer et d’accompagner les autres sans nécessairement devenir parent.