Dans ce témoignage empreint de nostalgie, Mark revient sur les profondes différences entre les générations et sur l’évolution du monde culturel, social et musical depuis son enfance. Il explique comment ses parents, marqués par la guerre, affirmaient déjà que “c’était mieux avant”. Aujourd’hui, il comprend mieux ce sentiment.
Mark évoque les Trente Glorieuses, une période de plein emploi, de relations sociales simples, d’insouciance et d’explosion culturelle. Il se remémore la naissance de la musique moderne, le passage du musette aux Beatles, l’effervescence des années 60, 70 et même 80. Dans ces décennies, dit-il, tout le monde partageait des repères communs : tout le monde connaissait les mêmes chansons, les mêmes artistes, les mêmes films.
Il raconte avec étonnement qu’il reconnaît encore chaque titre des hit-parades de son époque, alors qu’un jeune d’aujourd’hui n’en identifierait probablement aucun.
Pour Mark, le contraste est saisissant : les repères se sont dispersés, le lien collectif autour de la culture s’est effacé, et le cinéma contemporain n’a plus l’élan créatif des années Godard.
À travers son regard, c’est toute une époque qui renaît : celle où la société avançait ensemble, portée par une culture commune, par des repères partagés, et par l’énergie d’un monde en constante transformation.