Christian partage une aventure marquante qu’il a vécue au Maroc aux côtés d’un commandant de bord érudit et fascinant. Ce qui l’anime profondément, explique-t-il, c’est de rencontrer des personnes passionnées, capables d’apprendre quelque chose à chaque phrase. Ce commandant en était l’exemple parfait : un homme cultivé, curieux, qui lui rappelait son propre père.
Christian raconte comment il s’est retrouvé embarqué dans une « battue administrative » dans l’Atlas, malgré le fait qu’il ne soit pas chasseur. De la descente glaciale au lever du jour jusqu’à la chaleur écrasante de la vallée, il retrace les contrastes extrêmes, les difficultés du parcours et les situations improbables qui ont marqué cette aventure.
Il se remémore avec humour son refus de boire l’eau de l’oued — où des femmes lavaient le linge un peu plus haut — avant de céder à la soif en remontant la montagne. Il finit par acheter à un jeune garçon une bouteille d’une eau douteuse, entièrement verte… mais qu’il a bue sans jamais tomber malade. Il la décrit même comme la meilleure eau de sa vie.
Un témoignage savoureux, authentique et plein de charme, où l’on découvre non seulement une anecdote incroyable, mais aussi le plaisir sincère de Christian à s’instruire, à écouter, à se laisser surprendre par la vie et par les gens.