Face à la crise écologique, Thierry exprime un profond scepticisme quant à la capacité de l’humanité à adopter une véritable sobriété pour faire face aux enjeux environnementaux. Malgré une prise de conscience collective depuis plusieurs décennies, il constate que les changements concrets restent insuffisants et trop lents par rapport à l’urgence de la situation.

Selon lui, ce n’est qu’en situation de crise extrême que des transformations significatives auront lieu. Il observe que, bien que des initiatives positives existent, leur progression est bien trop lente pour être réellement efficace. En comparaison, si les avancées écologiques suivaient le rythme de développement de l’intelligence artificielle, les perspectives seraient bien plus encourageantes.

Dans ce contexte, Thierry place son principal espoir dans la technologie. Il considère que, même si ce sont les progrès techniques qui ont en partie conduit à la crise actuelle, ce sera aussi par des innovations scientifiques et technologiques que l’humanité pourra trouver des solutions. Il évoque notamment les avancées dans les batteries pour les véhicules électriques et d’autres innovations qui pourraient permettre d’accélérer la transition énergétique.

Son optimisme repose sur la capacité humaine à repousser les limites et à accomplir des réalisations impressionnantes, comme l’édification des grandes pyramides ou la construction de détecteurs de particules comme celui du CERN. Pour lui, l’humanité a toujours su se surpasser face aux défis et dispose encore du génie nécessaire pour surmonter cette crise.

Enfin, Thierry insiste sur son attachement à la méthode scientifique. Il ne croit pas en une vérité absolue, mais en la démarche expérimentale qui permet d’avancer et de mieux comprendre le monde. Il reste convaincu que l’innovation et l’ingéniosité humaine seront les clés pour traverser cette crise, malgré les défis et les souffrances inévitables à venir.