On n’a rien volé, on a travaillé” : une vie simple, un rapport sain à l’argent

Joselyne raconte son rapport au bien matériel et à l’argent à travers son histoire familiale. Elle a grandi avec un père gravement malade et une mère qui cumulait les heures de travail pour que la famille s’en sorte. Cette enfance modeste lui a appris que l’argent est avant tout une question de gestion, de responsabilité et surtout de valeurs.

Aujourd’hui à la retraite, elle rappelle que l’argent ne l’a jamais “grisée”. Pour elle, il peut autant aider que détruire, et le plus important n’est pas d’en avoir, mais de savoir comment l’utiliser. Elle dénonce ceux qui ont un mauvais rapport à l’argent, que ce soit en méprisant ceux qui en ont ou en se vantant de leurs moyens.

Joselyne revendique une simplicité héritée de sa mère : même lorsqu’on gagne bien sa vie, on peut rester humble, reconnaître d’où l’on vient et se souvenir que tout peut s’arrêter du jour au lendemain. Elle rappelle que la vie, la santé, les proches valent plus que l’argent : “Tu peux avoir un cancer, le Covid, et tu meurs… tu fais quoi de ton argent ?”

Se faire plaisir, voyager, oui, mais pas pour se donner de l’importance — seulement pour profiter du fruit de son travail. Son message est clair : l’argent n’est ni un but ni une identité, seulement un outil qui doit rester à sa place.