Magali revient sur ses racines, son enfance et les fondations qui ont façonné la femme qu’elle est devenue. Née en région parisienne, elle a grandi dans une petite enclave protégée mais marquée par le cadre strict d’une école catholique qui l’a profondément touchée, parfois douloureusement. Issue d’une famille où ses parents ont tout fait pour offrir à leurs enfants ce qu’eux n’avaient pas eu, Magali raconte comment cette volonté de les protéger du manque et de la difficulté a paradoxalement empêché l’acquisition des « armes » pour affronter la vie.

Elle évoque sa fratrie, deux frères avec lesquels elle a peu grandi en raison d’importantes différences d’âge. Elle confie la tristesse qu’elle ressent face au parcours difficile de son plus jeune frère, resté enfermé dans un quotidien immobile malgré son intelligence. Magali partage aussi son propre ressenti d’enfant rêveuse, sportive, souvent en marge des groupes, remplie de fantasmes d’aventure et de liberté inspirés par la musique qu’elle écoutait pendant des heures.

Elle se rappelle sa scolarité, irrégulière et sans enthousiasme, dans une école religieuse aux méthodes élitistes et rigides. Son départ en internat marque un tournant dans sa vie, un besoin de bouger, de s’échapper, de se construire autrement. À travers ce récit sincère, Magali raconte l’impact de l’éducation, de la fratrie, des non-dits et de l’héritage familial sur son identité, avec une franchise et une profondeur qui touchent en plein cœur.