Philippe ne parle pas de tristesse, mais de mélancolie. Une mélancolie qu’il a apprivoisée, transformée, et qu’il considère aujourd’hui non pas comme une faiblesse, mais comme une richesse intérieure.

Dans ce témoignage intime, il partage sa vision du romantisme au sens noble du terme : un romantisme sombre, profond, loin des clichés et des histoires légères. Inspiré par les poètes allemands du XIXᵉ siècle, Philippe explore une esthétique où la mort, la noirceur et la finitude deviennent des matières poétiques, capables de révéler une forme de beauté plus vaste et plus vraie.

Pour lui, le beau ne se limite pas à ce qui est agréable ou rassurant. Il se trouve aussi dans l’ombre, dans la profondeur des émotions, dans cette mélancolie qu’il ne cherche plus à fuir. Il a appris à vivre avec elle, à la cultiver parfois, et à en faire un espace de création, de réflexion et de paix intérieure.

Un témoignage rare et sincère sur l’acceptation de soi, la beauté des émotions complexes et la manière dont certaines zones d’ombre peuvent devenir des lieux de sens et de poésie.