Dans ce témoignage intime, Patricia partage son rapport à la mort avec une grande sincérité. Elle confie sa peur de mourir, mais précise que ce n’est pas la mort en elle-même qui l’effraie, plutôt la souffrance qui pourrait l’accompagner. Mourir en dormant ou sous anesthésie ne lui poserait pas de problème, car elle ne s’en rendrait pas compte.

En revanche, ce qui lui est insupportable, c’est la perte des autres. La mort de ses proches, qu’il s’agisse de son père, du père de son mari Jean-Pierre ou encore du compagnon de sa sœur, l’a profondément marquée. Elle explique son besoin de voir le corps des défunts pour pouvoir faire son deuil, même si cela est devenu plus difficile après le décès de son père.

Patricia évoque aussi son angoisse quotidienne pour ses enfants, notamment lorsqu’ils prennent des risques, comme la moto. Elle avoue que ces images d’accidents vues à la télévision nourrissent ses peurs, et qu’elle préfère parfois ne pas savoir ce qu’ils font pour se protéger de cette angoisse.

Enfin, elle partage avec émotion sa crainte de perdre Jean-Pierre, son mari, de 18 ans son aîné. Elle redoute de se retrouver seule après avoir partagé avec lui le plus long chemin de sa vie. Elle confie même qu’elle préférerait mourir avant lui et avant ses enfants, tant l’idée de leur survie sans eux lui est insupportable.

Ce récit bouleversant met en lumière le rapport complexe et universel que nous entretenons avec la mort : entre peur de la souffrance, douleur de la perte et attachement profond aux êtres aimés.

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