Jack revient sur son parcours de militant politique et sur son rôle dans la société. Entré très jeune au PSU pendant la guerre d’Algérie, il s’engage dans le courant autogestionnaire, qu’il n’abandonnera jamais. De Vernon aux Yvelines, puis en région parisienne, il participe activement à la vie politique locale et nationale. Après un passage au Parti socialiste — dont il finira par partir, amer — il raconte de l’intérieur les luttes internes, les illusions perdues, l’arrivée des « petits marquis » et la professionnalisation du politique.

Il évoque aussi son passage chez les Verts, son militantisme de terrain — les tracts, les gares, les réunions — et son désarroi face à l’abandon d’une pensée sociale collective au profit de calculs électoraux. Ce récit sincère nous plonge dans une mémoire politique rarement racontée, à hauteur d’homme, entre engagement, désillusion et fidélité à des idéaux.

Une parole précieuse sur ce que signifie militer, agir, et rester lucide sans renoncer.