Jean-François raconte ce qu’il doit à sa mère, née en 1919 et marquée à vie par les crises successives du XXe siècle : l’après-guerre de 14, la crise de 1929, puis la Seconde Guerre mondiale. Avec des moyens très limités jusqu’à son mariage en 1948, elle a appris à faire beaucoup avec très peu. Cette manière de vivre, d’économiser, de ne rien gaspiller, est devenue pour Jean-François un véritable héritage.
Il explique comment cet apprentissage influence encore son quotidien : il récupère, répare, cuisine, bricole, et surtout il transforme le moindre ingrédient en un plat savoureux. Son approche de la cuisine est un hommage à sa mère : faire plaisir et se faire plaisir avec presque rien, comme réussir un plat original à partir d’une simple pomme de terre. Il raconte aussi comment il valorise tout ce qu’il achète, jusqu’aux fanes de radis ou de carottes qu’il transforme en pesto, soupe ou légumes verts.
Ce récit n’est pas seulement une histoire de cuisine : c’est un hommage à la transmission, à la résilience, à la débrouillardise, et à l’intelligence des générations qui ont appris à vivre sans gaspiller. Une philosophie du respect, du bon sens et de la créativité appliquée à la vie quotidienne.