Gilles partage sa vision du foyer, de la famille et du rôle de père. Pour lui, le foyer représente un socle solide, un lieu qui reste présent quoi qu’il arrive — non pas une obligation ou une contrainte pour ses enfants, mais un ancrage rassurant. Il imagine très bien ses filles vivre loin, étudier ailleurs, revenir seulement quelques fois par an… tant qu’elles savent que ce foyer existe et qu’il restera toujours ouvert pour elles.
Gilles revient également sur son désir d’être parent, un désir qu’il ne cherche pas à analyser ni à intellectualiser. Il raconte qu’il a été le premier à vouloir avoir des enfants avec Céline, sans pour autant savoir pourquoi : un objectif, un aboutissement, une évidence… il l’ignore, et cela ne l’inquiète pas. Aujourd’hui, il se sent surtout fier d’avoir construit une famille solide, dans laquelle les discussions, les désaccords, les rires et la complicité se mêlent naturellement.
Il évoque aussi son souhait le plus profond : que ses filles retiennent de lui qu’il a toujours été présent, sans jamais s’imposer. Il parle de ces moments « exclusifs » qu’il vit avec chacune d’elles, des instants privilégiés où elles se livrent peut-être un peu plus que lorsqu’elles sont tous les quatre. Pour lui, ces moments simples sont précieux et incarnent pleinement la beauté de la relation parent-enfant.
Ce récit met en lumière un père sensible, pudique, fier, qui cherche avant tout à transmettre un amour discret mais solide, et la certitude d’un foyer stable où chacun peut revenir quand il en ressent le besoin.