Joël partage ici sa réflexion sur le travail collectif et les limites qu’il a rencontrées dans les projets associatifs ou artistiques. Il explique qu’il aime profondément collaborer, mais uniquement dans un cadre de respect mutuel, où personne n’impose sa vision à l’autre. Ce qu’il recherche avant tout, c’est une relation réciproque : des personnes qu’il aime et qui l’aiment, qu’il suit et qui le suivent, car pour lui un projet ne peut fonctionner que dans les deux sens.
Il raconte une expérience passée très positive au sein d’une compagnie artistique qu’ils avaient montée ensemble, où chacun proposait librement et où les idées se construisaient collectivement, sans hiérarchie imposée. C’est ce type d’énergie créative, organique, qui l’a fait vibrer : un espace où l’on apprend les uns des autres, sans ego ni contrôle.
À l’inverse, Joël évoque sa lassitude face aux projets où l’on dit l’avoir compris, mais où l’on fait ensuite exactement le contraire — signe d’un manque d’écoute réel. Dans ces cas-là, il préfère se retirer plutôt que de se battre. Il affirme avec simplicité qu’il ne cherche pas à imposer sa vision, mais refuse tout autant qu’on lui impose celle d’autrui.
Ce témoignage est une réflexion sincère sur la collaboration authentique, la liberté de création, et la nécessité d’un alignement humain avant toute chose.