Claire revient sur son rapport aux biens matériels et sur les différentes étapes financières qui ont marqué sa vie. Elle raconte comment elle est passée de périodes de grande aisance à d’autres beaucoup plus modestes, et comment ces expériences successives ont façonné sa vision du confort, de la stabilité et de la liberté.

Bâtisseuse dans l’âme, elle a créé, rénové et investi au fil des années, que ce soit dans son travail ou dans ses maisons. Pourtant, par amour, elle a tout quitté du jour au lendemain : sa région, son foyer, ses projets… ne gardant avec elle que sa petite voiture, son passeport et quelques objets essentiels. Si ce choix a laissé des traces et suscité des regrets, il a aussi révélé sa capacité à se détacher du matériel pour suivre ses élans les plus profonds.

Aujourd’hui, Claire reconnaît avoir encore besoin d’un minimum de confort et d’un lieu qui lui ressemble, une « seconde peau ». Elle aspire également à laisser quelque chose à ses enfants, dans une société qu’elle perçoit comme plus complexe qu’autrefois. Elle reconstruit peu à peu un univers qui lui appartient, entre sérénité, introspection, méditation et nouveaux projets.

Ce récit touchant aborde avec sincérité la valeur du matériel, le déracinement, la quête d’identité et l’importance de se créer un espace qui nous ressemble — même lorsque la vie nous demande de tout recommencer.