Dans ce témoignage, Michel partage son rapport intime à la vieillesse, à la mort et à ses croyances. Il confie avoir longtemps redouté le vieillissement, autant pour lui-même que pour ses proches, en particulier sa mère. Même s’il se sent plus serein aujourd’hui, il avoue penser souvent à la perte d’autonomie et à la manière dont il vivra cette étape, lui qui est profondément indépendant. L’idée de finir en maison de retraite ne lui correspond pas, et l’absence d’enfant nourrit ses interrogations sur l’avenir et la solitude.

Michel évoque aussi sa relation à la mort, entre acceptation et crainte. Certains jours, l’idée de disparaître ne lui fait pas peur, mais il reconnaît y penser très souvent, avec la conscience que la fin peut survenir à tout moment.

Enfin, il aborde la question de la spiritualité. Autrefois pratiquant, il dit aujourd’hui douter de l’existence d’une vie après la mort. Ses réflexions oscillent entre le constat qu’on disparaît à jamais et l’intuition que certains ressentis — comme la sensation de déjà-vu — pourraient indiquer qu’il existe « quelque chose ». Mais cela reste flou, sans réponse claire.

À travers ce récit sincère, Michel met en lumière les questionnements universels autour du temps qui passe, de la peur de l’inconnu et du sens de l’existence.

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