Ericka se confie avec sincérité sur son rapport à la mort, ses croyances et ce qu’elle aimerait laisser derrière elle. Elle partage d’abord sa plus grande peur : perdre ses enfants avant elle. Une pensée douloureuse qui lui rappelle à quel point la vie est fragile et imprévisible. Pourtant, Ericka choisit de s’ancrer dans le présent, portée par l’idée que sa famille a une grande longévité. Cela l’aide à vivre chaque journée pleinement, dans la joie, l’amour et le partage, sans tomber dans l’illusion que la vie est éternelle.

Elle raconte ensuite ses croyances, personnelles et inclassables. Pour elle, il existe une force, quelque chose d’indéfinissable qui dépasse l’entendement. Elle croit à l’existence des âmes, à leur cheminement à travers plusieurs vies, chacune permettant d’apprendre et de grandir. Le « sixième sens », selon elle, n’est rien d’autre que l’héritage de ces expériences passées qui ressurgissent en nous. Ericka pense aussi que les âmes ont un cycle et qu’une fois l’essentiel compris, elles disparaissent, achevant ainsi leur voyage.

Enfin, elle évoque ce qu’elle souhaite transmettre. Tatoueuse, elle espère que ses créations resteront comme des traces vivantes de rencontres, d’instants suspendus et de liens authentiques partagés avec ceux qu’elle a marqués. Pour elle, ces tatouages sont plus que des dessins : ce sont des fragments d’histoires communes, des souvenirs intimes qui perpétuent une part d’elle au-delà du temps. Même si son art, comme toute chose, est périssable, il demeure un témoignage unique de son passage et de sa relation aux autres.

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