« Construire des alternatives, bâtir la paix » avec Txetx Etcheverry – Eco dialogue du Festival de Thau 2018

Pour Txetx Etcheverry, les pieds sur la terre de son pays basque et la tête dans les étoiles, le monde nouveau se construit en actes.
Ce militant infatigable, organisateur hors-pair, déploie son énergie sur tous les fronts : le climat (le tour Alternatiba), l’économie alternative, la non-violence. Bizi !, l’association qu’il a contribué à fonder, veut dire Vivre ! en basque.
« La seule question pertinente de la radicalité est de savoir si elle change les rapports de force et si elle transforme la société. Il y a un déphasage, en France, entre le discours radical et l’action réelle. Il faut être à la fois dans la radicalité et la résistance, en puisant dans la désobéissance civile et l’action directe non-violente, et dans un travail large, qui formule des propositions parlant à la population et aux élus. »

Txetx Etcheverry (prononcer « Tchètch ») est un militant syndicaliste et écologiste.

Avec d’autres militants écologistes, il fonde juin 2009 le collectif Bizi ! qui veut dire « Vivre ! » en basque, une association qui a contribué notamment à la mise en place de l’eusko, la monnaie locale du Pays basque.

Les 5 et 6 octobre 2013 il organise avec Bizi ! à Bayonne le festival Alternatiba pour mobiliser la société face au défi du changement climatique. De nombreux autres villages Alternatiba sont dans le reste de l’Europe, et il devient alors le porte-parole de la coordination européenne des Alternatiba. En 2014 il participe un tour de France à vélo quadriplace pour sensibiliser aux enjeux du réchauffement climatique. Lancé de Bayonne le 5 juin 2015, le tour Alternatiba arrivera le 26 septembre pendant le village Alternatiba de Paris.

Convaincu de l’efficacité des actions non-violentes, Txetx Etcheverry a également joué un rôle moteur dans de nombreuses actions, telles l’opération de réquisition de chaises lancée contre HSBC pour dénoncer sa participation au scandale des Swissleaks, ou la remise de ses armes par l’ETA lorsque après que cette organisation a renoncé à la lutte armée.